Visiter le Panier à Marseille, lors d’un city-trip dans la cité méditerranéenne est un incontournable. Le Panier est un quartier de Marseille construit sur une butte, dans le 2ème arrondissement. Il est situé entre le Quai du Port, la place de la Major et la rue de la République. Édifié au nord de la calanque du Lacydon (l’actuel Vieux Port), il tiendrait son nom d’une auberge « le Logis du Panier ». A Marseille, on aime bien les histoires et personne ne contredira celle-ci. Mais il est une légende encore plus ancrée dans le cœur des Marseillais : celle du mythe fondateur de la Cité. C’est une histoire d’amour qui obéit aux règles des récits antiques mais qui se finit bien : celle du mariage merveilleux d’un jeune grec avec une princesse gauloise.
Dans cet article qui commence par vous conter la légende de ce quartier historique et pittoresque, vous trouverez un itinéraire complet que nous avons découpés en quatre parties pour plus de facilités:
- 1ère partie : de la Grand Rue à la rue du Bon Jésus
- 2ème partie : de la rue du Bon Jésus à la rue Trigance
- 3ème partie : rue des Repenties et rue des Honneurs, place du Refuge
- 4ème partie : de la rue Sainte Françoise à la Place de Lenche
Cet itinéraire complet pour visiter le Panier de Marseille vous permet d’être autonome. Pour profiter pleinement de Marseille, grâce au City Pass, vous pouvez aussi obtenir un accès gratuit à un grand nombre d’attractions touristiques ainsi qu’à des réductions et à l’accès illimité aux transports publics.
Si par contre vous souhaitez être accompagné, je vous propose cette visite guidée de Marseille :
Sommaire
Visiter le Panier à Marseille : la légende de Massilia, l’amour en héritage
Marseille – Massilia – est née d’une histoire d’amour entre un marin grec, originaire de Phocée en Asie Mineure (l’actuelle Turquie) appelé Protis et Gyptis, fille du roi des Ségobriges, une tribu gauloise. L’histoire se déroule en l’an – 600. Les phocéens désirent fonder une ville sur un territoire au bord de mer situé entre la Ligurie et la terre sauvage des Gaulois.
Visiter le panier à Marseille : quand Gyptis choisit Protis
Le jour de l’arrivée des Phocéens, il se trouve que le roi marie sa fille. Il invite donc Protis, marin et commerçant, au mariage de la jeune princesse. Selon la coutume, la jeune fille doit choisir son époux parmi les invités. Pour le désigner, il lui suffit de tendre une coupe remplie d’eau. Ignorant tous les autres prétendants invités au banquet, Gyptis tend la coupe à Protis. Du statut d’invité, Protis passe, alors, à celui de gendre.
Le roi, fait cadeau au jeune couple d’un emplacement pour y fonder une ville. Protis lui donne le même nom que la ville d’Asie Mineure dont il était originaire. Massilia devint alors Marseille.
Contrairement aux autres colonies grecques, les relations avec les populations autochtones furent paisibles. Voici donc, gravé dans la pierre et l’inconscient collectif, un bel exemple d’accueil de l’étranger. C’est ainsi que Marseille devint pour toujours une terre d’accueil.
« N’importe qui, de n’importe quelle couleur, pouvait descendre d’un bateau […] et se fondre dans le flot des autres hommes […] Marseille appartient à ceux qui l’habitent». Jean Claude Izzo.
Les fouilles successives, dont celles du Vieux Port, à l’occasion de la construction du parking du Centre Bourse, mirent à jour deux épaves de bateaux datant de cette époque. Par la suite, un bateau, le Gyptis, fut reconstruit selon la tradition antique pour démontrer qu’il lui était possible de traverser la méditerranée. Ainsi fut consolidée la légende marseillaise …..
Mais revenons à nos colons phocéens …. C’est sur cette petite butte de la rive nord du Vieux Port que s’implantèrent les premiers colons. Devenu pauvre et insalubre, une grande partie du quartier fut détruit au 19ème siècle lors du premier percement de la rue de la République. En 1942, les allemands dynamitent une partie des ruelles sombres et tortueuses, cachette idéale des résistants.
Porte d’entrée au 19ème siècle des migrants italiens, corses et maghrébins, africains et asiatiques, quartier très populaire, jadis repère des mauvais garçons, le Panier a fait l’objet de plusieurs rénovations.
Visiter le Panier à Marseille : aujourd’hui un quartier populaire et attachant
Lorsque je suis arrivée dans la région en1968, j’avais alors 15 ans, mes parents m’interdirent formellement de m’y promener pour satisfaire ma curiosité. A l’époque, le Panier était un coupe gorge, une espèce de no man’s land où peu de marseillais osaient s’aventurer. La famille Guérini en était originaire et c’était son territoire chasse gardée, « mèfi » comme disent les marseillais.
Depuis, le quartier ne cesse d’être réhabilité, il est même devenu célèbre grâce au feuilleton « Plus belle la vie ». C’est un décor de cinéma prisé des cinéastes.
Plus de 40 ans après, les vieilles maisons subsistent, avec leur pièce unique et étroite par étage, elles sont toujours inconfortables. Il n’y a pas de parkings, les ruelles sont trop étroites. Les habitants ont à cœur de fleurir leur environnement.
Visiter le Panier à Marseille c’est, bien sûr, plonger dans son histoire, mais c’est aussi admirer ses œuvres de street art. Les murs sont ornés de tags, graphitis, fresques, pochoirs et collages. La municipalité y a longtemps fait la chasse (la dernière opération d’effacement a eu lieu en 2018). Espérons qu’un jour, les édiles marseillais comprennent enfin l’importance de cet art populaire !
On y trouve de beaux lieux culturels comme la Vieille Charité – œuvre de Pierre Puget (17ème siècle) qui fut un lieu d’enfermement des délinquants et un refuge pour les pauvres: une véritable cour des miracles. D’autres bâtiments témoignent aussi de l’ancienneté de la ville comme la Maison Diamantée, le pavillon Cabre et le pavillon Daviel, ancien palais de justice.
Quartier populaire et typique, les artistes y trouvent refuge ainsi que des artisans d’art qui ont malgré tout bien du mal à survivre et quelques restaurants typiques surtout sur la place de Lenche et sur la place en face de la Vieille Charité
On y trouve aussi des petits commerces qui vendent du savon, de la bière ( la fameuse Cagole de Marseille), du prêt à porter. Rue Caisserie, en bas de la place de Lenche, se trouve l’emblématique boutique de José Orsoni, biscuitier et créateur de « La navette des Accoules »
Tout près de la place des 13 cantons, rue du Petit Puits, la chocolaterie du Panier attend les gourmands en quête de réconfort, il est vrai que ça monte dans le quartier et que c’est dur pour les mollets (toutefois moins qu’à Montmartre !).
Enfin et surtout, c’est un village tout le monde se connait et se côtoie, on y parle le marseillais. C’est un endroit vivant où se mélange habitants et touristes, ce qui n’est pas si fréquent.
Alors si l’aventure vous tente, voici un itinéraire détaillé et commenté qui vous aidera pour votre visite.
Visiter le Panier à Marseille : suivez le guide !
Voici tout d’abord, ci-dessous, un aperçu général du quartier et de l’itinéraire dans ses grandes lignes.
Nous avons découpé cet itinéraire en 4 parties pour plus de facilité et de précision.
Partie 1 de l’itinéraire : de la Grand’rue jusqu’à la rue du Bon Jésus
- Nous partons du parking du Centre Bourse, près du Vieux Port.
- Prendre la Grand’rue et à gauche admirer l’hôtel de Cabre (photo 1). Il s’agit de la plus ancienne demeure de la Cité phocéenne (1535). Elle fut la propriété d’un riche marchand de draps devenu Consul de Marseille. Par bonheur, ce témoin du passé a été épargné du bombardement du panier par les allemands en 1943. Lors de la reconstruction du quartier, elle a été déplacée et tournée à 90° pour être en harmonie avec le nouvel alignement. On voit encore très bien, sur la façade, le nom de la première orientation « rue Bonneterie » et celui de la « Grand’rue » sur laquelle la maison a été déplacée.
- Poursuivre vers la Place Villeneuve Bargemon. (photo 2)
A gauche, on peut admirer le Pavillon Daviel (photo 3) Ici avant le 18ème siècle se trouvait l’ancien palais de justice de Marseille et sur son parvis se dressait la guillotine. Ses sous sols tenaient lieu de prison. Le bâtiment actuel fut érigé au 18ème siècle et pris le nom de Jean Daviel, ophtalmologue du roi Louis XV (qui a réalisé la première opération de la cataracte à Marseille). Il abrita encore un temps le palais de justice (transféré ensuite rue Montyon) puis une école de médecine. Aujourd’hui, il abrite les locaux annexes de la Mairie.
La Maison Diamantée (photo 4) qui lui est attenante, sur la rue de la Prison, est un des bâtiments les plus anciens de la ville. Elle fut la demeure de grandes familles marseillaises. Elle tire son nom de sa façade recouverte de pierres taillées en pointes (« bossage en pointes de diamants »). A la fin du 19ème siècle, des immigrés italiens y trouvèrent refuge.
A votre droite, l’ancien hôpital marseillais appelé « Hôtel Dieu » (photo 5) abrite, depuis 2013, l’hôtel Intercontinental et ce, après de longs travaux de rénovation. Nous y avons nous-même consulté, avant son démantèlement.
En face, en vous dirigeant vers la montée des Accoules, vous pouvez admirer l’Eglise Notre Dame des Accoules (photo 6) (Notre Dame de la Major) au N° 10.
- Prendre la montée des Accoules (panneau). Vous ne manquerez pas d’admirer la fresque « la rade de Marseille aux vieux gréements » qui se trouve à votre droite au début de la montée. On passe sous le clocher de Notre Dame des Accoules. Une partie d’un immeuble en complet délabrement est protégé.
- Prendre la rue des Moulins qui mène à la Place des Moulins avec sa fontaine lavoir. On peut y accéder aussi par une rue très pentue : la rue du Saint Esprit.
La place des Moulins doit son nom aux moulins à vent qui y étaient installés au 17ème siècle. Aujourd’hui, on peut voir les restes de deux moulins sur quinze intégrés à des maisons. Deux sont situés au sud de la place et un au nord-est au N°48.
Au dessous de la place se trouve une citerne d’une contenance de 12 000 m3. Elle se visite uniquement sur rendez vous (demander à l’office du tourisme) ou pendant les journées européennes du Patrimoine.
=> Continuer la rue des Moulins vers le nord pour atteindre la rue du Panier la descendre.
Cette rue est un exemple typique des rues du Panier. Ces ruelles étroites qui viennent du moyen âge, ressemblent à des décors de cinéma. Elles portent des noms charmants et pittoresques comme la rue des repenties, des belles écuelles ou encore les muettes.
- Au coin de la rue de la rue des Cordelles on peut admirer cette fresque ci-dessous. Prendre ensuite la rue du Puits du Denier.
- Prendre la rue du Puits du Denier. A la jonction de la rue du Petit Puits, sur la gauche, fresque « Marseille pastis » et vue sur la vieille charité et ses fresques, en arrière plan le dôme de la Major.
=> Laisser la Vieille Charité à votre gauche et continuer tout droit rue de la Vieille Tour jusqu’à la Tour du Couvent des Trinitaires – seule la tour est conservée.
Le couvent à été créé en 1653. Ordre catholique provençal, les Trinitaires s’occupaient du rachat des captifs qui, une fois délivrés, venaient déposer leurs chaînes dans la Chapelle de « Remède » .
Remède venant du latin « redimere » qui signifie racheter. Par la suite , le nom fut transformé en « Notre Dame du Bon Remède ».
- Prendre à droite la rue du Timon pour admirer la fresque et l’entrée du club de pétanque du panier.
- Ensuite, prendre à gauche la rue du Bon Jésus et prendre la suite par itinéraire 2.
Partie 2 de l’itinéraire : via rue du Bon Jésus et rue Trigance
- Rue du Bon Jésus, jeter un coup d’œil à la porte de la Chapelle des Pénitents noirs dite « Chapelle du Bon Jésus ». Après bien des péripéties, complètement abandonnée et vandalisée, la Chapelle sera rendue au culte par une association de bénévoles. Lire ici l’histoire de la Chapelle des Pénitents du Bon Jésus.
- Dans la rue du Bon Jésus, quelques fresques :
- Prendre ensuite à droite, la rue Trigance, pour la Place de Lorette.
- Puis prendre à gauche la rue de Lorette.
=> A la fin de la rue de Lorette prendre le passage de Lorette et son escalier qui mène au Passage des Folies Bergères et permet de rejoindre la rue de la République. Ce passage très pittoresque permet de rejoindre le Panier en partant de la rue de la République et du Vieux Port. Il se situe entre des immeubles Haussmanniens.
=> Reprendre le passage Lorette en sens inverse et à sa sortie prendre à gauche rue Montbrion.
- Puis prendre rue Saint Antoine à droite et au N° 17 vous trouvez l’ancien Hôpital, occupé actuellement par la Croix Rouge. Ici on soignait au 12ème siècle « le mal des ardents » ou « mal de Saint Antoine » provoqué par l’ergot de seigle. Au sous sol se trouverait une citerne, la plus vieille de Marseille. En savoir plus sur l’Ordre de Saint Antoine ICI.
=> Dans la rue Guintrand à gauche on peut observer sur la gauche l’ancienne fontaine du Barquiou.
Cette fontaine est un vestige de l’époque médiévale, c’est certainement la plus ancienne fontaine de Marseille, au temps ou la ville était cité épiscopale.
« Barquiou » en provençal désigne le bassin d’une fontaine. Ici le bassin a disparu.
- A droite reprendre la rue du Panier jusqu’à la rue des Pistoles à droite, la descendre jusqu’à la Vieille Charité.
- La Vieille Charité est un bâtiment de Pierre Puget (architecte marseillais né dans la rue du Petit Puits) datant de la fin du 17ème et du début du 18ème siècle. Il a été édifié pour y enfermer les gueux, les mendiants et les indigents que les guerres et les disettes avaient jeté dans les rues. Le lieu est désormais reconverti en salle d’exposition. La coupole elliptique de sa chapelle est une prouesse architecturale.
- Ensuite prendre la rue du Petit Puits à gauche se trouve la chocolaterie du Panier. C’est une institution connue pour sa « barre marseillaise ».
- Prendre ensuite la rue du Petits Puits, admirer la porte de l’Association les Bien Fêteurs
- A la fin de la rue du Petit Puits, prendre à droite l’impasse Sainte Françoise, observez (difficilement, sauf si la Cour des Super Songes est ouverte) la chapelle en bois du Lacydon avec sa piscine souterraine en activité à la fin des années 1970. Lors de notre visite, la cour des Super Songes était fermée, impossible de photographier la chapelle.
- Revenir sur vos pas jusqu’à la Place des 13 Cantons avec son bar des 13 coins, sa boutique Jeannot Pastis et son petit musée de la Boule Marseillaise ouvert par la Boule Bleue fabricant marseillais de boules de pétanque. (c’est en face du bar des 13 coins que se trouvait la boutique du feuilleton Plus Belle La Vie) . En face de la Boule Marseillaise, se trouve un escalier qui permet de rejoindre la Rue de l’Évêché et son hôtel de police.
Ici on peut y embrasser les fesses de Fanny, en terre cuite! Cette expression est utilisée, lors d’une partie de pétanque lorsque le score final est de 13 à 0. Le perdant « fait Fanny » ou « baise Fanny » ou « est Fanny »
Partie 3 de l’itinéraire : rue des Repenties et rue des Honneurs Place du Refuge
À la demande des consuls, une maison est achetée par la ville en 1647 pour y loger la fondation de Saint-Joseph destinée à venir au secours des prostituées. Celles-ci entraient par la rue Déshonneur (actuellement rue des Honneurs, ce qui veut dire tout le contraire), et après un séjour de rééducation ressortaient par la rue des Repenties. Durant leur détention, leurs cheveux étaient coupés car c’était « les cordes par lesquelles le diable les tenait captives »
Selon Wikipédia
- De la place des 13 cantons prendre la direction de la rue Sainte Françoise (descendre vers le Sud) , tourner à gauche pour remonter la rue du Panier jusqu’à la rue Baussenque que vous empruntez jusqu’à la rue des Honneurs (fresques). Ici se trouve la maison natale de Jean Louis Agnel, le premier santonnier de Marseille.
- A droite, prendre la rue du Refuge pour arriver à la place du Refuge (bibliothèque du Panier – jardins partagés) .
En lieu et place de l’ancien Couvent des Repenties un projet immobilier devait s’installer. Finalement la Mairie de Marseille a accordé ce terrain au collectif les jardiniers du Panier.
- Descendre la rue des Repenties, jusqu’à retrouver la rue Sainte Françoise. Dans la rue Fonderie Viellle, vous pourrez admirer au passage quelques belles fresques.
Partie 4 de l’itinéraire : de la rue Sainte Françoise à la place de Lenche
- Prendre la rue Sainte Françoise (magasins d’art et d’artisans), observer les fresques (celle ci-dessous était en cours ce jour là) au coin de la rue Four du Chapitre et du concept store Undartground.
- Prendre à droite cette rue jusqu’à la place Jean Paul 2 avec la Cathédrale de la Major – vue sur le Mucem, la villa M, la rade de Marseille et dessous les Halles de la Major transformées en boutiques.
=> A noter que le grand escalier aux Voûtes de la Major est un autre point d’entrée du Panier
- Prendre la rue Miradou pour observer la fresque sur l’immeuble au N° 14
- Continuer sur la rue Miradou et prendre à gauche rue Fontaine des Vents jusqu’à la Place de Lenche.
- Place de Lenche . C’est peut être le centre de la ville grecque avec son agora. Elle porte le nom d’un riche marchand d’origine corse.
- Descendre jusqu’à la rue Caisserie, prendre à gauche et faire une halte à la biscuiterie les Navettes des Accoules (à coté de la chocolaterie l’Espérantine). Monsieur Jean Orsoni, Maître Artisan, vous y prépare le biscuit emblématique marseillais parfumé à la fleur d’oranger.
A Marseille, le 2 février, le jour de la Chandeleur, est fêté avec des navettes et non des crêpes. Ce petit biscuit est à l’image de la barque qui amena les Saintes Maries sur les côtes de la Provence (Marie Madeleine et Marthe) et Saint Lazare.
La fabrique « historique » est celle de la rue Sainte, près de Saint Victor : « le four des navettes« . Ici juste de l’eau, de la farine. Pour le moelleux, Monsieur Orsoni y ajoute des œufs et du beurre !
- Continuer la rue Caisserie jusqu’à la Grand’rue. Là, si le cœur vous en dit et si votre porte monnaie vous le permet vous pouvez allez boire un verre à l’hôtel intercontinental. Vous rejoindrez après le parking du Centre Bourse – notre point de départ – en traversant la rue de la République. Vous avez aussi la possibilité de rejoindre le Vieux Port pour continuer la visite.
crédits photos @desroulettessouslespieds
Voilà, la visite est terminée. Juste un dernier mot : les fresques qui illustrent cet article sont éphémères. Vous n’êtes donc pas assurés de pouvoir les « bader » . Peut être que oui, si vous « encapez » bien.
Comme on dit à Marseille « Aïoli les amis !” et faites attention en redescendant, n’allez pas vous « néguer » dans le Vieux Port, vous pourriez vous « ruiner » !! Dictionnaire marseillais
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Un belle balade à faire dans ce quartier typique et populaire, un régal..
Très intéressant…petite balade printanière en vue
Bonjour Anna, aujourd’hui, c’est la chandeleur… rendez-vous pour manger des navettes !!!