Visiter Valparai au Tamil Nadu et vivre au cœur des plantations de thé pendant 3 jours, une histoire qui se déroule au début de la pandémie Covid19.
Cette étape est prévue dans notre séjour avant de poursuivre vers le Kérala et l’état de Goa. Nous arrivons du nord ouest du Tamil Nadu où nous avons pu voir la vie authentique des petits villages et nous devons y passer deux nuits avant de partir vers l’état voisin, le Kérala mais celui-ci, touché par la Covid19 , ferme ses portes aux étrangers. Nous devions visiter Valparai en deux jours, nous y ferons escale, tels des naufragés, deux nuits supplémentaires, avant de repartir en catastrophe en France.
Nous arrivons au 10ème jour de notre voyage, le jeudi 12 mars 2020, à Valparai et ses plantations de thé
Plantons le décor : où se trouve Valparai ? Si vous connaissez un peu l’Inde, peut être avez vous déjà entendu parler des plantations de Munnar au Kérala ? Valparai se trouve presque en face mais dans le Tamil Nadu
Valparai se trouve sur la chaîne Anaimalai Hills des Ghâts occidentaux à une altitude de 1400 mètres. Du pied de Animalai Hill, on emprunte une route difficile même si très bien entretenue, dont la particularité est d’avoir 40 virages en épingles à cheveux (ils sont numérotés !). On traverse la réserve naturelle de Anamalai Tiger Reserve (anciennement connu sous le nom de Indira Sanctuary Gandhi Wildlife). Cette réserve s’étend sur 959 km2. Son altitude varie entre 340 mètres et 2,513 mètres. Nous sommes proche du Kerala. Les zones forestières alternent avec les terres où l’on cultive du thé. La plupart de ces terres appartiennent à des propriétaires privés qui proposent des infrastructures hôtelières assez simples surtout à destinations des touristes locaux.
Compte tenu de son altitude, la région reçoit pas mal de précipitations (la mousson a lieu en juin) , ce qui est favorable pour la culture du thé. Il n’y fait jamais trop chaud. Il peut neiger en hiver. Les plantations de thé sont au cœur de la vie de la région. Moins célèbre et moins touristique que Munnar dans le Kérala, les Nilgiris (montagnes bleues du Tamil Nadu en référence aux eucalyptus qui y poussent) séduisent par leur côté « tourisme hors des sentiers battus ». Ici donc, point de tourisme de masse, donc pas de grands complexes hôteliers mais un logement sur la plantation même qui vit au rythme des cueilleuses de thé.
Voici le récit de notre aventure :
Haut les cœurs, le séjour n’est pas encore terminé et ponctuels comme d’habitude, Rajesh et Joy nous embarquent dans nos véhicules respectifs à 9 heures précises pour visiter Valparai et ses plantations de thé et de café .
Sur la route, dans les plantations de cocotiers, des hommes cassent des noix de coco avec des outils rudimentaires. Nous assistons à leur travail. Jusqu’à présent, je n’avais photographié que des femmes. Je m’enhardis et demande à un travailleur la permission de le photographier, il acquiesce, prend la pose et me demande de lui montrer la photo. Celle-ci semble lui plaire. Il a raison, il est très beau.
Nous faisons un autre stop pour une promenade sur le barrage d’ Aliyar avant la forêt de Valparai et la terrible route aux 40 virages en épingles à cheveux. Nous prenons des forces en dégustant le jus d’une noix de coco fraîche.
Sommaire
Visiter Valparai et sa route typique à travers la montagne
La forêt de Valparai abrite des mammifères en danger comme le tigre du Bengale et l’éléphant indien. La faune y est très riche : on peut y voir, selon la période, des léopards, des macaques à queue de lion et surtout beaucoup d’oiseaux. En effet, plus de 250 espèces d’oiseaux y ont été identifiées, ainsi que des reptiles et des papillons. Il y a plus de 2000 espèces de plantes dont environ 400 espèces reconnues pour leur valeur médicinale. C’est une zone de plantation de thé et de caféier très épargnée du tourisme.
Mais revenons à notre route. C’est une très jolie route en lacets mais 40 virages en épingles à cheveux ce n’est pas rien. Notre chauffeur conduit prudemment avec une allure qui nous permet d’admirer les singes perchés sur le parapet ainsi que quelques bouquetins des tropiques sur le bord de la route.
Bientôt les plantations de thé se dévoilent. Elles occupent tout le flanc de la montagne. Les arbustes sont organisés de telle sorte que les ramasseurs puissent en faire le tour. Cela forme, de loin, de jolis coussinets. Au loin quelques jacarandas ponctuent d’une touche bleu lavande cet univers vert.
C’est l’heure du déjeuner et nous nous arrêtons dans un restaurant local à Valparai.
Vous ai-je parlé de la nourriture indienne ?
Selon certains, c’est la meilleure du monde. Je sais que beaucoup de visiteurs occidentaux apprécient. Pour nous, pas de surprise, elle est comme nous l’avions prévu, très épicée, à la limite de l’insupportable. J’avais mis ce détail de côté en m’apprêtant à faire une cure de riz et de banane. Le déjeuner fut parfois/souvent une épreuve et nous avons du nous contenter de riz et de naans dans les petits restaurants locaux. Le soir, à l’hôtel, il fut souvent possible de négocier un repas « no spicy, no chili, no pepper, only plain végétable ». A Valparai, nous avons essayé, un peu tard, les délices des bakery/ coffee shop où nous avons pu nous régaler de beignets de bananes, de gâteaux secs avec majoritairement des femmes comme clientes. En sortant de la boulangerie, une femme dans la rue s’avance vers moi, me demande mon nom me saisit la main. J’aurai droit en plus à 2 pincements de joues très vigoureux qui m’interpellent. Il parait que c’est le signe que je lui plais.
Nous rejoignons notre hôtel bungalow qui se trouve au sein d’une plantation privée, dans un ancien cottage de planteurs . Celle-ci est entourée d’une barrière électrique pour empêcher les animaux sauvages : tigres, léopards et éléphant de pénétrer dans la propriété. Il s’agit d’une ancienne demeure coloniale, il règne une atmosphère très « lords and ladies » anglais.
Les habitants de cette région ont la réputation d’être très accueillants avec les étrangers. Ce qui fut le cas, à notre arrivée à l’hôtel, cependant, nous surprendrons les employés à la réception en train de consulter un site sur la France et le covid19. Depuis le 11 mars, date à laquelle l’Inde a fermé ses frontières aux européens dont les français, certains hôtels nous refusent l’accès. Ce n’est pas le cas de celui-ci. Nous y resterons 4 nuits.
A notre arrivée, on nous propose un thé ou un café. On me sert un café au lait délicieux qui me rappelle ceux de mon adolescence à une époque où j’en buvais encore. Cette fin d’après midi est très arrosée et nous ne nous aventurerons pas plus en dehors de notre hôtel ce soir là.
Visiter Valparai : vivre 4 jours dans la plantation, que faire, que voir
Visiter Valparai : découvrir la faune et la flore
L’appel des femmes qui ramassent le thé se fait à 8 heures. Ce premier jour nous partons à 6 heures du matin pour une randonnée dans la plantation (café et thé) à la rencontre de la vie sauvage. C’est un festival de macaques à têtes de lion, d’oiseaux de toutes sortes et d’écureuils volant d’arbres en arbres.
Marie espère voir un éléphant. Mais du pachyderme nous ne verrons que sa bouse et même si elle parait fraîche, il est passé là, il y a deux jours.
Visiter Valparai : assister à la cueillette du thé
La randonnée continue et nous arrivons au niveau des théiers. Au loin, nous entendons un bruit métallique comme un bruit de ciseaux. Les cueilleuses de thé sont déjà à l’œuvre et nous allons avoir le privilège de croiser leur chemin pour la première fois.
Le thé est la boisson nationale en Inde qu’il se consomme noir, au lait de bufflonne, massala ou chai (épicé). Sa consommation date de l’occupation britannique ainsi que sa culture (18ème siècle). La culture intensive de l’arbrisseau a d’abord commencé dans le nord et une centaine d’année après, dans le sud. La première exploitation vit le jour à Munnar dans le Kérala, puis s’étendit au Tamil Nadu où le thé des Nilgiris a très bonne réputation auprès des connaisseurs. La récolte se fait à la main. La taille des feuilles correspond à sa qualité : grande pour le thé noir, naissante pour le thé vert et moyenne pour le thé blanc. Les plantations de thé sont au cœur de la vie de la région
Au retour, notre petit déjeuner nous attend à l’hôtel. Le personnel est adorable. Leur attitude depuis notre arrivée n’a pas changé : malgré cette histoire de virus, ils sont toujours aussi aimables. Nous nous mettons à leur place. Nous sommes les vilains étrangers qui leur amènent la maladie. Seuls les gants qu’ils portent aujourd’hui, nous rappellent que des instructions sont arrivées de la part de leur gouvernement. Elles sont d’ailleurs affichées avec toutes les recommandations.
La journée se passe entre la visite du marché de Valparai et la découverte des environs. Puis en fin d’après midi, un employé de l’hôtel nous emmène jusqu’à la rivière. Il ne nous est pas permis de nous promener seuls.
Visiter Valparai : se promener dans la plantation au petit matin
Le matin du troisième jour, Philippe, Bernard et moi-même partons à 6h30 du matin pour une promenade dans la plantation accompagné d’un membre du personnel de l’hôtel. Marie est resté se reposer. Nous sommes sur des terres privées, nous sommes toujours accompagnés lors de nos sorties dans les plantations.
Visiter valaparai : tout savoir sur le thé en visitant une usine
Dans la matinée, il est prévu que nous visitions une usine de thé. Arrivés sur place, apparemment ce n’est pas simple d’entrer. (nous ne le savons pas alors, mais les étrangers sont devenus suspects car potentiellement porteurs du Covid 19). Après bien des palabres de la part des chauffeurs, le personnel de l’usine accepte de nous ouvrir ses portes et l’on nous explique le procédé, avec beaucoup de gentillesse.
Dans la région, on produit le thé via la méthode CTC (cutting-turning-curling, « coupé-tourné-roulé ») destinée au thé en sachets. Ici le thé noir est réduit en poudre après avoir été séché par procédé mécanique. Seuls le thé vert et le blanc sont vendus en feuille.
Visiter Valparai : être témoin privilégié de la vie quotidienne des Tamouls
Nous avons désormais du temps. Le programme initial prévoyait que nous passions deux jours sur la plantation. Nous allons en passer quatre. Mais en Inde, il n’y a pas lieu de s’en faire, il se passe toujours quelque chose d’extraordinaire pour nous dans la vie quotidienne des villages du Tamil Nadu.
Après avoir été admirer un magnifique point de vue sur la forêt de Valparai, en route pour le marché, une belle surprise nous attend.
Quand le Coronavirus s’invite dans le voyage ….
… Quand tout va bien, tout va bien, quand ça va mal ….
De retour à l’hôtel, le gérant de notre agence de voyage nous informe qu’il nous a pris d’office un billet d’avion Cochin-Bombay (pour le lundi 16 mars) et Cochin-Chennai pour Marie et Philippe. Lufthansa est aux abonnés absents depuis plusieurs jours. Marie et Philippe ont maintenant l’information par leurs amis restés en France que leur vol retour Chennai France est annulé, mais pas d’information à ce sujet de la compagnie.
Nous consultons le site de Lufthansa, notre avion pour le 30 mars a disparu. Nous commençons à entrevoir nos futures misères : prendre l’avion de ligne intérieure pour notre aéroport de départ, nous précipiter au comptoir de Lufthansa (hypothétiquement ouvert) et pleurer pour trouver une place sur un vol. Les relations avec notre agence de voyage deviennent tendues. De leur point de vue, il faut nous faire partir de manière urgente. Le stress s’installe en nous, vite dépassé par la recherche d’une solution de départ puisque notre vol retour n’est plus assuré.
C’est un après midi étrange que nous passons, consacré à chercher une solution pour quitter l’Inde. Nos filles nous exhortent de rentrer et brandissent le spectre d’un confinement en Inde, voir plus d’une hospitalisation en cas de maladie. Oui, oui, bien sûr mais faut-il encore pouvoir rentrer …
Quand on est si loin, après avoir planifié un voyage avec ce que cela comporte comme dépenses, on n’envisage jamais de gaité de cœur d’acheter un billet supplémentaire. Cependant, au vu de ce que nous pressentons de ce que va devenir la difficulté de rester en Inde, nous décidons d’acheter un billet de retour chez Air France.
Par le plus grand des hasards, le vol international coïncide avec le vol national. Marie et Philippe se joignent à nous et achètent en plus un vol Cochin-Bombay. La réservation sur notre tablette est difficile à cause de la liaison wifi déficiente. Le manager de l’hôtel nous prête son ordinateur. Il est bienveillant et compatissant. Nous en avons bien besoin. Notre niveau de stress est à son maximum. Les échanges avec le gérant de l’agence de voyage ne sont pas des plus cordiaux. Il faudrait payer des frais supplémentaires alors que nous partons en abandonnant quinze jours. Nous faisons la mauvaise tête et à un moment plane le doute sur l’accompagnement de nos chauffeurs jusqu’à Cochin.
Un retour inéluctable
C’est notre dernière journée à la plantation avant le départ demain à 8 heures. C’est aussi la dernière journée de notre séjour. Tous les quatre nous combattons le blues.
Nous faisons notre petit tour au marché de Valparai. L’ambiance a sensiblement changé. Les gens dans la rue ne prêtent pas plus que cela attention à nous. Les petits vendeurs de rue non plus. Par contre, les propriétaires des boutiques en dur se montrent distants. Je devrai user de persévérance pour acheter quelques bracelets en breloques.
Lorsque je demande que l’on me montre des coupons de tissus, un refus catégorique de la main me sera opposé : « n’avance pas plus loin dans ma boutique ». Comment leur en vouloir ? Le mal est fait. J’ai surpris Rajesh en train de regarder les informations diffusées sur les chaînes indiennes sur son smartphone. Nous les avions regardées la veille, c’est horrible. Le Covid19 se propage déjà à grande vitesse. Dans la boulangerie qui nous accueille comme à son habitude, les gens s’écartent de nous, sans animosité pour l’instant, mais ils s’écartent. Hier bienvenus, aujourd’hui nous sommes devenus pestiférés.
Les nouvelles que nous avons de France ne sont guère engageantes même si toute notre famille va bien ainsi que notre entourage. Par contre Boris Johnson continue à proclamer qu’il faut laisser le virus se propager pour que tout le monde soit immunisé et qu’il faut que chacun s’attende à avoir des morts parmi les siens. God save the Queen quand même !! La suite parlera d’elle même : heureusement, le Premier Ministre anglais changera d’avis après avoir lui aussi été contaminé.
Le cœur n’y est plus, nous rentrons à l’hôtel. Les relations avec notre agence de voyage sont assez tendues. Leur abandonnant 15 jours de voyage, nous ne voulons pas payer un surplus de frais. Nous nous accrochons aux bonnes relations que nous avons avec nos chauffeurs pour qu’ils nous accompagnent jusqu’à l’aéroport de Cochin dans le Kerala. Nous avons compris que cela ne va pas être facile, ni pour nous, ni pour eux. Ils sont dans une situation inédite.
Départ pour la France 14eme jour de notre séjour : passera, passera pas ?
« Don’t be afraid, trust in God » …. Faire le nécessaire et avoir confiance en Dieu, voici ce que nous a dit le gérant de notre hôtel alors que nous le remercions chaleureusement. Nous partons de bonne heure pour passer les check points du Kerala.
Lundi 16 mars départ pour la France.
« Faire le nécessaire et avoir confiance en Dieu« , voici ce que nous a dit le gérant de notre hôtel en partant alors que nous le remercions chaleureusement. Nous partons de bonne heure pour passer les checkpoints du Kerala.
Marie et Philippe sont en Inde depuis plus de 14 jours. S’ils ne peuvent plus résider au Kérala, ils ont la permission de le traverser pour se rendre à l’aéroport de Cochin. Ce qui n’est pas le cas pour nous, nous sommes en Inde seulement depuis 13 jours!
– 1er checkpoint, le plus proche de Valparai, nous essuyons un refus. Nous rebroussons chemin. Nous allons devoir reprendre la route au 40 lacets en épingle à cheveux et faire vite pour arriver à temps à l’aéroport.
– 2ème checkpoint, Joy présente son véhicule en premier, nous attendons derrière patiemment. Si nous ne passons pas ici, il faudra trouver quatre places pour Bombay au petit aéroport du Tamil Nadu. La police examine longuement les passeports de Philippe et Marie discute avec Joy. Quand les policiers viennent vers nous ils nous demandent seulement nos cartes d’embarquement, prennent des photos de la plaque de la voiture et de nous-même. Il nous est recommandé de mettre les masques pour la fin du voyage en voiture. Par contre la police nous déconseille de le porter à l’aéroport. Ouf, c’est bon, on passe. Radesh semble soulagé.
Nous traversons le Kerala pour Cochin. Nous arrivons à l’aéroport à temps. Celui-ci est magnifique (ce qui contraste avec celui de Chennai.) Nous nous séparons de nos chauffeurs avec tristesse. Professionnalisme et attention sont les 2 mots qui caractérisent leur accompagnement. Ils ont tout fait pour que nous puissions prendre notre avion à temps. Ils nous déposent et attendent un peu que l’aéroport ouvre ses portes. Un dernier sms et ils rentrent dans leur famille. Ils ont perdu leur travail, et ils le savent, pour de longs mois.
Il se dégage une atmosphère étrange de cet aéroport quasiment vide. Les indiens portent pratiquement tous des masques. Leur attitude n’est absolument pas hostile. Pas de contrôle thermique.
Nous prenons notre avion pour Bombay pour arriver le lendemain, 17 mars, chez nous à 12 heures, début du confinement en France. A l’heure où j’écris ces lignes, Joy et Radesh sont toujours sans activité. Ils ont aidé par quelques clients. Ils vont bien ainsi que leur famille. Le confinement a été très dur en Inde et dans le Kérala. Marie et Philippe sont rentrés chez eux. Nous avons fêté la réussite de notre retour cet été.
A l’heure où j’écris cet article, le dernier sur le Tamil Nadu,
la compagnie aérienne Lufthansa nous a remboursé notre vol retour.
Nous avons perdu nos 15 jours de voyage non effectué,
KST Tours se réfugiant derrière la loi indienne.
Don’t be afraid, trust in God ! Incredible India, everything is possible !
crédits photos ; ©.desroulettessouslespieds
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Magnifique merci pour ce voyage à Valparai 😍
Je trouve les plantations de thés magnifiques; ce sont les vignes de l’Asie ! J’en avais visité en Malaisie et c’était superbe! Quelle chance tu as eu de voir le travail de préparation des noix de coco!
Tu as bien relaté notre fin de voyage en inde.
Par contre pour nous aucun remboursement de Lufthansa à ce jour.
Malgré le goût amer de cette fin de voyage je garde un beau souvenir de l inde et j y ai rencontré des amis formidables.
Merci à vous deux pour votre générosité de cœur.