Arashimaya est un quartier qui se trouve au nord ouest de Kyoto. Je recommande vivement sa visite, à la fois pour sa célèbre bambouseraie et pour son magnifique temple du dragon céleste, le Teryu-ji. Il s’agit d’un des plus grand temple bouddhique qui imprègne le lieu de son atmosphère zen. En effet, malgré l’afflux de touristes japonais, il règne ici un grand calme.
La visite du temple débouche sur la bambouseraie et la promenade qui suit n’a rien à envier au chemin de la philosophie.
Petite anecdote personnelle : en manque de mon breuvage favori, j’ai l’immense joie de découvrir une petite boutique spécialisée dans la vente de cafés et j’ai pu y déguster un « expresso » ce qui est très rare au Pays du thé vert !
Sommaire
Promenade zen à Arashimaya, les incontournables
Visiter le Teryu-ji 天龍寺 temple bouddhique zen, un pur moment de poésie
« Le grand temple au dragon céleste » suit les préceptes de l’école bouddhiste zen Rinzai. Le temple a été construit en 1339 par le shōgun, pour apaiser l’âme de « l’empereur dragon » qu’il avait trahi, à l’endroit exact où l’empereur avait résidé pendant son exil.
Le Teryu-ji est une merveille de poésie avec son jardin où l’on retrouve tous les codes des jardins japonais en référence aux estampes japonaises : en arrière-plan les montagnes, un tracé de pierres qui borde le jardin de mousses (symboles de vie éternelle) entretenu en permanence, des azalées et des érables pour la couleur rouge, ainsi que toute une gamme de végétation alliant les bruns et les verts. Sans oublier bien entendu, les oiseaux qui se posent sur les eaux calmes du plan d’eau. Nous sommes au pays du Zen, et la nature domestiquée est un élément permettant de l’atteindre.
« Tout jardin est une figuration du monde. Et si les jardins mettent en scène la relation que nous entretenons avec la nature, le japon a porté l’art du jardin et du paysage à sa plus haute expression.
Mais les jardins japonais ne livrent pas facilement leurs secrets : puisant aux sources de la poésie, de la peinture ou du bouddhisme zen, ils se présentent à nous comme une superbe énigme, une sorte d’anthologie d’images symboliques, dont il faut connaître le sens pour pouvoir les déchiffrer »L’Art du jardin Japonais, Marc Peter Keane.
Traverser la bambouseraie de la forêt de Sagano.
On la traverse en parcourant un chemin étroit et ombragé de 500 mètres environ. Il y est particulièrement difficile de ne pas photographier les autres visiteurs. Il vaut mieux éviter les week-end ainsi que les jours fériés et venir tôt. En tendant bien l’oreille, on peut entendre le bruissement du vent dans les fines feuilles des bambous. Les arbres sont particulièrement hauts, leur tronc très larges et leur plantation dense laisse passer les rayons du soleil d’une manière qui contribue à la poésie du lieu.
Ici, le bambou est symbole de force et repousse les mauvais esprits. D’ailleurs, nous n’en avons rencontré aucun. (des mauvais esprits !!)
« Le bambou qui plie est plus fort que le chêne qui résiste ». Proverbe japonais
Enfin rejoindre tranquillement le centre de Arashimaya.
En chemin, nous découvrons une boutique de fabrication de poupées, une exposition de céramique, un salon de thé, un musée de Shogun, un temple, une boutique qui vend du Saké.
Quelle magnifique journée et je ne voudrais pas terminer cet article sans parler de la politesse et du calme des Japonais. Cet endroit est un enchantement et nous ne saurions que le recommander …
Notre maison à Kyoto est située dans un quartier pavillonnaire calme, près du temple Shynnyodo et du chemin de la philosophie. Il s’agit, bien entendu, d’une maison traditionnelle. A proximité, se trouvent quelques petits restaurants de Soba (pâtes de sarrasin). La cuisine y est délicieuse mais attention pas d’arrivée tardive au restaurant: 19 heures au grand maximum !
crédit photos @desroulettessouslespieds
Infos pratiques pour vous rendre à Arashimaya:
- prendre le bus à Kyoto
- le trajet dure une heure.
- quartier très touristique et très commerçant.
- nous y découvrons des boutiques de douceurs japonaises et des restaurants .
- en descendant du bus qui nous a mené à Arashimaya, nous nous dirigeons vers le pont Togetsukyo (« traverse la lune ») qui enjambe les rivières Katsura et Hozu.
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Bonjour Christine, ravie de découvrir ton blog tout neuf… Belle réussite pour ce projet que j’espère enrichissant et stimulant sur tous les plans et je te souhaite beaucoup de voyages pour le nourrir de tes expériences, connaissances et émotions… La lecture m’a réjouie en tant que passionnée depuis l’enfance du Japon.. Je l’ai apprécié à travers tes yeux!
Bonjour Sandrine. Merci de tes encouragements. A bientôt
Merci
Magnifique!