cj-en vadrouille février 19, 2024Voilà, nous venons de réaliser notre road-trip tant espéré en Namibie! Trois semaines et 4000 kilomètres pour faire une boucle, en partant du centre du pays et sa capitale Windhoek.  Nous sommes revenus éblouis par les paysages et touchés par toutes les rencontres que nous avons faites et que je suis heureuse de partager avec vous. Dans ce premier article, nous irons ensemble dans le désert du Kalahari en compagnie des Sans et ensuite jusqu’à Fish River Canyon le territoire le plus au sud du pays. 


La traversée de la Namibie du centre au sud : de Windhoek à Fish River Canyon en passant par le Kalahari


Un road trip en Namibie comment ?

ORGANISATION DE NOTRE ROAD TRIP EN NAMIBIE

Après le billet d’avion, la voiture est l’élément primordial du voyage.
Nous avons loué la nôtre auprès de l’Agence locale Namvic. Les agences sont très nombreuses sur place. Nous avons fait une étude sur le Web et celle-ci nous est apparue comme étant sérieuse. Stacey, notre correspondante, parle français. Nous avons composé avec elle  l’ itinéraire général de notre circuit dans ses grandes lignes, à charge pour nous de faire nos recherches pour nous rendre à chaque étape et pendant que nous y étions, nous lui avons confié (sans frais) la réservation des lodges. En effet, nous n’avons pas retenu l’option camping, bien que tentante et surtout plus économique. Il est possible de panacher.

Cette voiture, nous avons fait « équipe » avec elle pendant ces trois semaines. Il y a en Namibie deux excellentes routes asphaltées qui traversent le pays du nord au sud et d’ouest en est.  Le reste,  ce sont des pistes allant du facile au très difficile. Ce que l’on appelle là bas  » les gravels roads « . Il faudra donc en prendre soin et la bichonner tous les matins (vérification des pneus, regonflage, niveau d’huile, conduite attentive et prudente). Je parlerai dans un article récapitulatif des conditions d’assurance en Namibie, mais d’ores et déjà, sachez que la notion d’assurance tous risques n’existe pas.

L’itinéraire détaillé de notre autotour avec les points précis à visiter ont été réglés par Bernard avec les points GPS mis sur notre tablette.

La valise a été faite en fonction de la saison. Des sacs poubelles nous ont servi à protéger nos bagages de la poussière des pistes.

Nous sommes partis le 20 mars pour trois semaines, à la fin de la saison des pluies et malgré cela l’air était très sec. Nous avons suivi le conseil de boire beaucoup d’eau et d’hydrater la peau et les lèvres. Cette recommandation n’est pas vaine : dès le premier jour nous avions sérieusement les lèvres gercées.

Je vous ai dit l’essentiel de notre expédition et vous donnerai les détails de notre odyssée dans le dernier article de synthèse. (qui reprendra l’itinéraire en entier)

Voici l’itinéraire général de notre road-trip de trois semaines en Namibie et après cela, je vous emmène au pays où les dunes se jettent dans la mer, au pays des canyons gigantesques, des animaux sauvages, des big five et des peuples premiers pour y faire avec nous de merveilleuses rencontres

  1. la traversée du centre au sud : de Windhoek à Fish River Canyon
  2. le Namib Nukluft : Sesriem jusqu’à Moon Mountain
  3. la cote des squelettes : de Swakopmund au Damaraland
  4. les réserves privées du centre de la Namibie

    Il manque à cet itinéraire le Parc National d’Etosha, car ne souhaitant pas prendre un traitement prophylactique de la malaria (contre le palud), nous sommes restés en dessous de la zone endémique indiquée par l’Instit Pasteur. Je sais, ceci reste soumis à discussion.

Tout d’abord, plantons le décor :

  • La Namibie côté géographie :

C’est où la Namibie ? En Afrique Australe au niveau du tropique du Capricorne. Au Nord se trouve l’Angola, au sud l’Afrique du Sud et le célèbre fleuve Orange qui a pour affluent la Fish River (célèbre pour son extraction des diamants), à l’ouest, l‘océan Atlantique et à l’Est, le Botswana.

Le pays est composé majoritairement de zones arides et semi-arides. Son climat est désertique. La région humide se trouve au nord-est. La bande de Caprivi s’avance vers la Zambie, le Zimbabwe et le Botswana. Elle est proche des chutes Victoria. Ces deux régions sont très riches en faune qui se déplace entre les différents pays.

  • Un pays riche en ressources naturelles

Le pays est riche en ressources naturelles, comme le zinc par exemple. Mais en premier, ce sont les diamants qui ont fait la richesse de l’ancienne Afrique de l’ouest. Ceci lui a donné  « ce petit côté Far Ouest » et ruée, non pas vers l’or mais vers le diamants. Les cailloux adorés de ces dames (et oui , un diamant brut ce n’est qu’un caillou constitué de fer et du carbone, rien que de très banal ! ) on été découverts dans la baie de Luderitz en 1908. Une grosse partie de la production vient de l’embouchure du fleuve orange, aujourd’hui largement compensée par la production offshore.

A Walwis Bay on exploite le sel. La pêche et l’élevage viennent compléter ces richesses.

  • La Namibie côté histoire

Ce sont les navigateurs portugais qui ont mis les pieds les premiers en Namibie en 1485. Ils cherchaient un endroit propice au ravitaillement des navires sur la route des Indes orientales. Bartolomeu Diaz a fait escale à Walwis Bay.  La région leur semblant trop inhospitalière avec la barrière du désert du Namib, les portugais préféreront l’Afrique du Sud. J’évoque cette histoire dans mon article sur l’Afrique du sud « sur la route des jardins, une aventure océane« .

Il faudra attendre le 18ème siècle, pour que les européens établis en Afrique du sud commencent leur exploration de ce pays quasi désertique, dans le but d’établir des relations commerciales avec les peuples indigènes. Les anglais prennent possession de Walwis Bay après les Hollandais.
Puis les allemands s’approprient le pays (appelé alors « Sud-ouest africain ») entre 1884 et 1915. Ils fondent Swakopmund (qui est aujourd’hui encore plus allemande qu’allemande et Windhoek).  Ils rencontrent, à cette époque l’opposition farouche des Hereros qui seront décimés.

Après la première guerre mondiale, l’Afrique du Sud, membre du Commonwealth, administrera le pays entre 1920 et 1966. Se battant pour son indépendance, la Namibie l’obtiendra en 1990.

  • Un pays et des hommes 

La Namibie est quasi désertique, peu peuplée (2 millions d’habitants).

En traversant le pays, on s’aperçoit bien que l’on a à faire à une mosaïque d’êtres humains. En quelques mots : l’art rupestre datant de 26 000 ans avant JC atteste que les Sans (Bushmen), peuple de chasseurs cueilleurs et chamans, sont les descendants des premiers habitants de l’Afrique du Sud ouest.

L’Afrique a connu de nombreuses immigrations successives depuis la nuit des temps et l’actuelle Namibie n’échappe pas à ce mouvement migratoire en provenance d’Afrique Centrale.

On trouve successivement les tribus qui parlent le Khoisan : les Namas qui sont des éleveurs et les Damaras qui sont des chasseurs cueilleurs. Les Damaras sont assimilés aux Bantous. Les Bantous sont composés de Ovambos, Kavangos et Héréros…. Et là je sens que je vous ai un peu perdu …. juste pour vous dire que les Ovambos constituent aujourd’hui l’essentiel de la population namibienne. Ils se consacrent à l’agriculture.

Les Himbas avec leurs femmes très fières, vivent dans le nord et font partie des Héreros. Cette tribu vit selon les principes du matriarcat. Les Himbas sont des éleveurs.

Vous êtes toujours avec moi ? Je continue

L’histoire est compliquée dans cette région du monde. Les tribus se sont battues entre elles, ont constitué différents royaumes. Les Bantous ont chassé les Sans. Les Damaras seront réduits en esclavage par les Namas et seront eux-mêmes asservis par les Héréros.

La colonisation interviendra à partir du 18ème siècle. Celle qui a eu le plus d’impact, c’est la colonisation allemande. Ce sont les allemands qui installent les premières lois ségrégationnistes. Ces lois seront complétées par les sud-africains qui instaureront l’apartheid.

Dès le 18ème siècle seront créés des territoires séparant les blancs des noirs c’est-à-dire des réserves sous l’autorité de chefs coutumiers appelés Bantoustans ou Homeland soit « foyers nationaux » (Ovamboland, Kavangoland, Hereroland, Damaraland, Namaland, Kaokoland).  Ils seront officiellement dissous avec l’indépendance et incorporés aux provinces namibiennes. Dans les faits, ces zones continuent d’exister.

Au début du 20ème siècle un désir d’indépendance émerge parmi la population de Namas et de Héreros.  Ce désir d’indépendance sera réprimé très sévèrement par le général allemand Von Trotha en 1904. Les Hereros seront décimés. Le général sera démis de ses fonctions, le peuple allemand ne cautionnant pas ce génocide.

Cependant, les survivants des Namas et des Héréros seront parqués dans de véritables camps de concentration ou serviront de main d’œuvre à bas prix. 

De Windhoek à Fish River Canyon : cinq jours pour descendre tout au sud


✈️ nous atterrissons à Windhoek après un vol Air France Marseille => Paris => Johannesburg => Windhoek.

Nos bagages ont été enregistrés au départ de Marseille jusqu’à la destination finale, après une hésitation, nous n’avons pas eu à les récupérer à Joburg. Nous avons fait la même chose sur le chemin du retour.

Il fait 33 ° à 19 heures.

Capitale de la Namibie depuis son indépendance en 1990, elle est située à 1700 m. On dit d’elle que c’est la plus petite capitale du monde. Elle a été créée par les allemands et est restée sous influence germanique. Elle est très active. C’est ici que se trouve concentrée la richesse du pays avec les banques, les sièges sociaux des entreprises. Le siège du gouvernement y est installé. Le monument emblématique est l’église luthérienne Christuskirche qui date du début du 20ème siècle.  Vous pouvez vous balader sur l’avenue principale. L’intérêt de la ville, réside dans le fait que l’on trouve beaucoup de commerces et de supermarchés, c’est bien pratique pour faire le plein de provisions avant de partir.


2ème jour – 22 mars jour consacré à faire les courses. Le temps est nuageux. Après une nuit difficile à cause de la chaleur, nous allons chercher la voiture chez Namvic. Il s’agit d’une agence touristique locale mais elle a des traducteurs français et c’est bien pratique pour la suite si vous ne parlez pas couramment anglais.

Olivier, notre traducteur français, nous reçoit et nous fait une présentation de tout ce qu’il faut savoir pour voyager en Namibie : les règles de sécurité à respecter scrupuleusement, l’utilisation du téléphone satellite, quoi faire en cas de panne, l’utilisation de la voiture : surveiller tous les jours la pression des pneus, comment utiliser le réfrigérateur …. Il faut compter deux bonnes heures et après avoir essayé notre véhicule sur la piste nous sommes en mesure de commencer l’aventure.

Hébergement  à Windhoek : je vous laisse faire avec les sites de réservation en ligne. Nous n’avons pas apprécié le nôtre, donc je ne vous en parle pas.


Au pays des Sans : le Kalahari et la région de Hardap



3ème jour – 23 mars – 260 kms – 3 heures pour arriver à Bagatelle Kalahari Game – Direction Rehoboth Baster, « les Bâtards » et Kalkrand, petit village sur la nationale B1 entre Réhoboth et Marienthal –

Nous passons le Tropique du Capricorne. Après un petit arrêt goûter raisins et rusks que nous avions appréciés en Afrique du Sud (et que nous n’avons pas manqué d’acheter), nous arrivons dans le désert du Kalahari qui signifie « lieu sans eau ». On l’appelle improprement désert car son niveau de pluviométrie le range plutôt dans celle des zones semi-arides. Nous pique niquons sur l’une des aires aménagées à cet effet, et que l’on retrouve régulièrement sur toutes les routes de Namibie. L’ombre est donnée chichement par un arbre ou une bâche. Un table et des bancs sont à disposition.

Tropique du Capricorne

Aire de pique nique

 

Le Désert du Kalahari abrite des peuples aux coutumes ancestrales (quelques 50 000 Bochimans ou Sans) une population nomade de chasseurs cueilleurs. Peuple originel de toute l’Afrique australe depuis 44 000 ans, les Sans (ils préfèrent ce nom) ont été persécutés par les Bantous et les Boers et ensuite chassés par la colonisation britannique. Ils parlent le khoisan, langage à base de clics. C’est un peuple de chamans comme l’attestent les peintures et les gravures rupestres. Nous avons fait une première approche des Sans dans le Cederberg.

Après une route facile et dépaysante (notre premier contact avec le pays) nous arrivons à 13h30 à « Bagatelle Kalahari Lodge » à Hardap.

Nous sommes donc à Bagatelle, une réserve privée qui abrite une population de Sans. Un village ancien est restitué pour permettre aux traditions de survivre en témoignant de ce qu’étaient leur vie d’avant, lorsqu’ils étaient chasseurs cueilleurs. On trouvera des traces de leur vie spirituelle plus tard avec les gravures rupestres de Twiefelfontain dans le Damaraland.

Les dunes de sable ocre ne bougent pas. En effet, celles-ci sont stabilisées par la végétation qui pousse grâce au peu d’eau de pluie. L’environnement est ocre et vert. C’est un tableau magnifique.

  • Nos rencontres avec la vie sauvage :

On trouve ici de nombreuses espèces animales dont 150 espèces d’oiseaux. Nous y ferons notre premier « game drive« . Cette expression est constituée de deux mots anglais « game » qui signifie aussi faune sauvage et « drive » pour la conduite automobile. Il s’agit donc d’approcher les animaux sauvages dans un véhicule spécialement équipé.

Notre « game drive » est prévu à 17 heures dans les dunes et se terminera au coucher du soleil. C’est le  « Nature drive and Sundowner« .   Nous verrons  toutes sortes d’antilopes, de gnous, de girafes, de rhinocéros et des guépards « Cheeta ». Ce sera notre premier contact avec ce félin, désormais protégé en Namibie. Nous en reparlerons dans notre dernier article consacré aux réserves privées en Namibie. 



Hébergement : le Bagatelle Kalahari Lodge est un très bel établissement. C’est le confort à l’Africaine : piscine, repas autour d’un feu de camp, chambre confortable, lits à baldaquin, excellence du service. De nombreuses animations et excursions en pleine nature sont proposées aux hôtes.

  • Rencontre avec les Sans

4ème jour- 24 mars à la rencontre des Sans avec la « Bushman Walk » de 7h00 à 8h30 – nous partons pour Fish River Canyon

En Afrique du Sud, nous avons vu quelques peintures rupestres de ce peuple de chamans. C’est un des plus vieux peuples de l’humanité. Nomade, chasseur cueilleur, à la vie spirituelle très riche, il est aujourd’hui pratiquement anéanti. Ce matin, nous marchons avec eu,  et ce sera une très belle expérience. Il faut être conscient que ces hommes et ces femmes ne vivent plus comme jadis. Le village que nous visiterons est une reconstitution et certains des Sans qui nous accueillent ce matin (les plus jeunes) iront travailler ensuite sur le site de la réserve privée qui les abritent.

Cependant, ces hommes et ces femmes gardent fidèlement la philosophie et les traditions des ancêtres. Pour eux, seuls les besoins absolus comptent. Ils ignorent la compétition, la jalousie et les conflits. La primauté est donnée à la famille, à l’intérêt collectif et à l’égalité entre les sexes. Le futur n’existe pas car ils croient en une nature généreuse qu’ils respectent comme le montrent les histoires qu’ils nous ont racontées.

  • Ils nous racontent de bien jolies histoires

Celles de la termitière et du tapir. Comment ils stockent l’eau dans le désert grâce aux œufs d’Autruche. Comment ils chassent les autruches pour manger leurs œufs, et utilisent leurs plumes. Avec les coquilles d’œufs d’Autruche, les femmes en font des bijoux.

A long time ago ….

Le tapir était alors un animal indispensable. Avec sa longue langue gluante, il va chercher les termites dans les trous de la termitière. Celles ci arrivent donc vivantes dans son estomac. Il va ensuite se coucher plusieurs heures pour pouvoir les digérer en prenant bien soin de fermer la bouche et l’anus pour qu’elles ne sortent pas. C’est à ce moment que les Sans le tuent afin de pouvoir sauver la reine des termites et quelques autres individus. Il s’agit ainsi de préserver un certain nombre d’individus en les remettant dans la termitière. Ils mangent la chair du tapir et s’enduisent de sa graisse pour se préserver des piqûres d’insectes. La graisse sert aussi à tanner les peaux des antilopes.

L’acacia est pour eux l’arbre aux mille vertus. Il est utilisé pour soigner la grippe

La chasse aux œufs d’autruches et la capture des autruches.
Quatre hommes sont nécessaires : deux pour attirer l’autruche et deux autres qui vont récupérer les œufs. Lorsque un œuf est retiré du sable, les Sans s’assurent que « l‘œuf ne contient pas un bébé ». S’il est clair, alors ils percent la coquille et font une omelette. Les coquilles servent ensuite de récipient pour constituer des réserves d’eau enterrée dans le sable.

Comment faire un piège pour autruches : la technique des cailloux et de la corde.
Les autruches ont la réputation d’être stupides comme le montre cette histoire. Ce grand volatile a besoin de manger des cailloux pour faire ses coquilles d’œufs. Les Sans confectionnent des pièges à l’aide d’une ficelle qu’ils attachent à une basse branche d’arbre. Ces pièges sont des collets posés au sol avec trois pierres situées à l’extérieur et une pierre posée à l’intérieur sur le sable. L’autruche s’approche et voit la ficelle. Elle mange les trois pierres à l’extérieur du collet. Comme elle est « gourmande et stupide », elle ne voit plus que le caillou restant et se fait prendre au piège, le collet lui serrant le cou.

Nous visitons ensuite une reconstitution d’un village traditionnel.
Originaires du Botswana, les Sans qui nous reçoivent,  viennent de Mariental. Ils sont employés par le Lodge et pour le travail sont logés sur place. Anciennement nomades chasseurs cueilleurs, ils sont désormais sédentarisés. Ils ne possèdent pas de terre. Leur type de chasse est désormais interdit.


Fish River Canyon : le plus au sud de la Namibie



Départ du Kalahari après la marche avec les Sans – 426 kms – 5 heures

  • On the road … un petit côté Far West

Cette longue journée de piste nous fait traverser une plaine qui est le résultat de l’effondrement d’un plateau. Nous longeons la voie ferrée (ci dessous la photo d’un arrêt de train)

Et je ne sais pas qui accompagne l’autre : la voie ferrée qui accompagne la route ou la route qui suit la voie ferrée… Nous allons faire un sacré bout de chemin ensemble sur cette plaine désertique avec, de temps en temps, quelques maisons et une gare.

A Keetmanshoop nous allons voir les arbres aux carquois, ce sont des aloés originaires d’Afrique du Sud et de Namibie. Ce nom vient du fait que les Sans utilisaient ses branches et son écorce pour fabriquer leurs carquois.


En fin d’après-midi nous arrivons dans le Gwandana national Parc et nous dormons à Fisher Canyon village.

Pour le coucher du soleil, nous partons faire une petite excursion à pieds avec un guide qui nous parlera de la flore et de la faune du lieu, pour nous livrer ensuite à l’activité favorite des sundowners qui est de boire une boisson au coucher du soleil.

Hébergement : Le Fish Canyon Village
Blotti contre la montagne le lodge est composé d’une série de maisonnettes, chacune comprenant deux chambres. C’est un beau lodge dans un environnement magique. Nous y avons mangé nos premières grillades du séjour.

  • Fish River Canyon, un des plus grands canyons du monde


5ème jour – 25 mars Fish River Canyon est un des plus grands canyons du monde (après un Canyon chinois et le Colorado aux USA) et le plus grand d’Afrique

L’entrée est payante pour la journée, on peut entrer et ressortir. Nous sommes dans le canyon de la rivière Fish là où elle se jetait – avant les barrages – dans le fleuve Orange. Ce fleuve est célèbre ici parce que l’on y a découvert les diamants qui font désormais la richesse du pays. Le fleuve Orange vient de l’Afrique du Sud pour se jeter dans l’océan Atlantique. C’est une frontière naturelle avec la Namibie.

Déjeuner rapide à Canyon road house


Retour au Lodge
pour prendre un peu de repos et profiter de la fraicheur de la piscine avant de repartir contempler le coucher du soleil sur le canyon. Dîner au lodge excellent et varié comme la veille. Nous y dégusterons de la Gemsquash, petite courge ronde.

Je vous laisse là, au Fisher Canyon village. Vous pouvez visionner la vidéo. L’article suivant vous emmènera dans le sud ouest, l’incroyable désert du Namib.  See you later …

Merci de vos commentaires, cela fait toujours plaisir ….

 crédit photos  ©desroulettessouslespieds.fr

INFORMATIONS AUX VOYAGEURS : 

Dans votre valise : sacs poubelles pour envelopper les bagages et les mettre à l’abri de la poussière – à côté de la pharmacie de base prévoir baume à lèvres – produits solaires –

Santé : dans les grandes villes et les villages il y a des pharmacies bien achalandées. La Namibie est un pays très sec, il faudra bien vous hydrater (nous avons bu en moyenne 2 à 3 litres d’eau par jour)

Formalités : Entrée dans le pays : à l’aéroport de Windhoek on remplit un formulaire – on vous demande une adresse en Namibie (votre premier hébergement suffit ou celle de votre loueur de voiture) Permis de conduire international obligatoire.

Partir très tôt le matin, les distances sont importantes – rouler avec prudence sur les pistes (60 kms/heure) – Utiliser un GPS

Bichonner votre véhicule = vérifier pression des pneus – niveau d’huile …. sur certaines pistes on voit des pneus éclatés de part et d’autre, alors PRUDENCE.

Pas d’assurance tous risques en Namibie, voyez bien ce point avec votre loueur de voiture

Il n’y a pratiquement pas de réseau téléphonique – notre loueur de voiture nous a fourni un téléphone satellite.

Faire les premières courses Windhoek (The Grove Mall ou Maerua Super Spar) et bien étudier l’itinéraire pour voir où vous pourrez faire les suivantes), sur cet itinéraire, nous avons fait d’autres courses à Keetmanshoop.

Si vous vous arrêtez dans un Lodge avec réserve privée, vous pouvez faire un game drive ou autre activité (comme à Bagatelle)


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