cj-en vadrouille février 20, 2024Si vous souhaitez faire des safaris en Namibie, les réserves privées du centre sont des lieux de séjour de rêve qui permettent d’approcher la vie sauvage dans toute sa splendeur et sa diversité dans des conditions très confortables. Elles se trouvent situées entre le Parc National d’Etosha et la capitale namibienne : Windhoek. Les safaris (game drive) qui sont proposés permettent de voir à coup sûr toutes sortes d’animaux. Le guide qui vous accompagne est une véritable mine de renseignements concernant la faune et la flore du pays.
Leur situation est idéale, dans des endroits d’une grande beauté. Avec leur côté « out of Africa », et leur lodge confortable, c’est une invitation à la rêverie. Le budget est certes plus élevé qu’ailleurs, la Namibie proposant des safaris plutôt haut de gamme. A noter, cependant, que les établissements font beaucoup d’efforts pour proposer des tarifs vraiment attractifs. Les safaris ont lieu à l’aube et au coucher du soleil. Les pauses sont des moments incroyables, où la tasse de thé ou le verre à la main, vous avez la sensation d’être dans un lieu et un temps hors du commun.
Et lors d’une de vos pauses, vous aurez peut être le bonheur d’assister à une <scène de la vie animale > à Erindi !
– Road trip 1 : A Fish River Canyon par le Kalahari où à Bagatelle nous avons marché avec les Sans
– Road trip 2 : Nous sommes ensuite partis en direction de Aus, Lüderizt et Sesriem . Aus dans la plaine du Garub est le paradis des chevaux sauvages. Dans l’ancienne ville minière de Kolmanskop, nous avons croisés quelques fantômes de mineurs … datant de l’époque, où, dans le Far West namibien on cherchait des diamants. Un petit tour, ensuite, au bord de l’océan à Lüderizt, histoire de se rafraîchir avec une bonne bière dans la ville bavaroise de la Namibie. Un dernier coup d’œil, à la croix de Bartoloméu Diaz qui marque le souvenir du lieu où les portugais ont abordé ces terres inhospitalières. Enfin, cap ensuite vers le désert et les dunes de Soslussvlei pour « un jour ailleurs » dans les dunes du Namib et les mythiques arbres morts de Deadvlei.
– Road Trip 3 : Changement radical de décor avec la côte des squelettes, Swakopmund plus allemande qu’allemande, Walvis Bay le Malibu namibien et surtout les dunes rugissantes de Sandwich Harbour.
– Road Trip 4 : Nous retrouvons le désert avec le Damaraland où de belles rencontres nous attendent : les sympathiques Damaras, les pétroglyphes chamaniques du peuble San, les fières Himbas descendues de leur grand nord…
– Road Trip 5 : Pour terminer par les Hautes Terres namibiennes, entre Etosha et Windhoek où nous allons à la rencontre de l’histoire de la Namibie et des animaux sauvages. La Namibie est aussi une terre de chasse mais quelques Namibiens tentent, aujourd’hui, de préserver et sauver cette faune, entre autre menacée par la sécheresse.
Sommaire
Safaris en Namibie dans les réserves privées des hautes terres
16ème jour – 5 avril – 268 kms – 3 heures pour Waterberg Wilderness Private Nature Réserve (Waterberg Plateau National Park)
Nous venons de Vingerklip dans le Damaraland et passons par Outjo, petite ville très animée. Avant d’y arriver, nous constatons que certains endroits ont été ravagés par le feu. Nous sommes arrêtés par un contrôle policier (cela peut arriver). Le policier vérifie le permis de conduire international du conducteur, (il enregistre son numéro) ainsi que les papiers du véhicule. Il relève la plaque d’immatriculation, nous demande d’où l’on vient et où l’on va, le tout de manière très cordiale.
Des babouins et UN chacal égayent notre route.
Nous déjeunons à Casa Forno à Otjiwarango et prenons le temps de nous arrêter à la gare de marchandises. Tous nos rendez-vous manqués avec le train namibien nous ont amené ici et nous voulons en avoir le cœur net : oui le train circule et ici, c’est une « vraie gare ». Nous passerons un bon moment à assister à la manœuvre sous l’œil médusé d’un autochtone et celui complètement indifférent des employés.
Vers le plateau du Waterberg, nous croisons sur la piste des phacochères, des pintades, et …. une vache solitaire. Ici les hommes se livrent à la confection du charbon de bois, tradition du barbecue oblige. Nous roulons avec, pour fond du décor, « la Montagne de la Table du Kalahari » .
Les hautes terres : un rendez vous avec l’histoire de la Namibie
Le Plateau du Waterberg se trouve donc dans le centre Nord de la Namibie. La Waterberg Wilderness Private Nature Reserve est un réservoir de flore unique, d’oiseaux, de girafes, de rhinocéros blancs et de zèbres de Namibie.
C’est ici, le 11 aout 1904, à l’aube, qu’à eu lieu un odieux massacre dans l’amphithéâtre du plateau. 50 000 membres de la communauté Héréros s’y étaient rassemblés (hommes, femmes, enfants et bétail) pour préparer une nouvelle attaque contre les troupes du Kaiser Guillaume II. La couleur sang du plateau rocheux, au coucher du soleil, semble témoigner encore et encore de ce génocide voulu par un général allemand fou. La raison ? Réprimer le soulèvement d’un peuple qui réclamait sa liberté. Mais le pire du pire était à venir. Les quelques rescapés du massacre fuyant vers le désert du Kalahari, trouvèrent la mort en buvant l’eau des puits que Von Trotha avait fait empoisonner.
Au total entre 1904 et 1908, 60 000 Héréros et 10 000 Namas furent exterminés. Leurs crânes furent envoyer en Allemagne pour études et celles-ci, servirent aux premières thèses anti-raciales des nazies.
Ici, point de stèle en commémoration du massacre. Le lieu est grandiose, il appartient à une réserve privée, propriété des descendants des colons allemands. Il règne en ces lieux une atmosphère étrange. Mais après tout, si vous ne connaissez pas l’histoire, rien ne viendra troubler votre balade à pieds sur le chemin de la source Quelle. La réserve abrite un petit village Héréros.
L’on dit que le lieu garde la couleur de l’hémoglobine qui y fut versé. On avance dans univers enchanteur en grimpant un sentier fait de cailloux arrondis rouges, au milieu d’une prairie verdoyante, refuge d’oiseaux , et de toutes sortes de petits animaux. Nous croisons une colonie de singes râleurs (oui c’est râleurs les singes ! ) occupés à se chamailler ainsi que les adorables plus petites antilopes d’Afrique, appelées ici Dik-Dik.
En fin d’après midi, la montagne arbore des couleurs ocres et vertes. Le vert est celui du lichen qui se trouve sur la paroi rocheuse et qui, éclairé par les rayons du soleil couchant, prend toute son intensité.
En rentrant de notre promenade, la chaudière rustique au feu de bois est allumée pour notre eau chaude. Le début de nuit est difficile. L’avantage des chambres façon tente c’est de pouvoir bénéficier de la fraîcheur de la nuit. L’inconvénient c’est la grande promiscuité et la gêne provoquée par l’attitude de certaines personnes en groupe. Il ne vous reste plus qu’à prendre votre mal en patience ou sortir et aller trinquer avec eux. Prosit !!!
Okonjima et AfriCat au nord de Windhoek, les félins pour passion
17ème jour – 6 avril – 109 kms – 1 heure 50 – Okonjima Main Camp Africat
Okonjima est un nom Héréro qui signifie « lieu des babouins ». La réserve privée se trouve à mi-chemin entre le parc national d’Etosha et Windhoek. C’est, à l’origine, une ferme privée vouée à l’élevage. Désormais, c’est un lieu de conservation des grands prédateurs. Aujourd’hui, les propriétaires du lieu, la famille Hanssen, se battent pour sensibiliser les fermiers namibiens afin de faire régner la cohabitation entre les félins (en grand danger de disparition pour les guépards et léopards) et les hommes.
La réserve naturelle d’Okonjima (22 000 hectares) dans le centre de la Namibie abrite l’ONG foundation AfriCat . Elle dispense un programme de réhabilitation et de préservation des grands carnivores de la Namibie menacés par le changement climatique, l’installation d’espaces agricoles de plus en plus grands et le braconnage. On y trouve la hyène brune, le léopard et le guépard ainsi que des lions, des animaux très difficiles à observer.
Les grands prédateurs et les hommes n’ont jamais fait bon ménage en Afrique. Les uns cherchant à se nourrir assez facilement sur le bétail et les agriculteurs éleveurs souhaitant préserver leur cheptel et aussi leur propre vie. C’est une guerre impitoyable qui date de très longtemps et, si l’on ne fait rien, la bataille est en train d’être perdue pour les carnivores.
La pression sur la faune africaine est désormais devenue telle, que seuls des lieux comme celui-ci, permettent de préserver les animaux menacés d’extinction dans leur milieu sauvage. Seule l’éducation auprès de la population permettra d’atténuer le conflit entre animaux sauvages et les êtres humains. Le tourisme fait aussi partie de la stratégie de conservation.
Aujourd’hui, 7500 guépards vivent dans le monde à l’état sauvage dont 4000 en Namibie.
En 2050, la plupart des grandes espèces de félins sauvages d’Afrique (cats) ne survivra que là ou les gens ont la volonté de les tolérer. C’est là, l’action éducative que mène cette poignée de passionnés.
Le guépard de son nom scientifique –Acinonyx jubatus – et son petit nom namibien – Cheeta – est le roi de la course dans la savane : des foulées de huit mètres et un corps en forme ogive pour atteindre 110 kilomètres par heure en trois secondes. Et pourtant, il est facilement éliminé par les fermiers car il chasse à découvert et agit la journée dans des espaces bien dégagés, ce qui en fait une cible parfaite. Outre les hommes, ses ennemis sont le lion, la hyène, le léopard, le chacal.
Notre hébergement : le camp des plaines de Okonjima Main Camp Africat qui propose des séjours à des prix attractifs. Le lodge a été aménagé dans l’ancienne ferme familiale.
- Le Select Private Bush ou le Luxury Bush Camp vous ouvrent leur porte pour un séjour grand luxe (une de leur « maison VIP » s’enorgueillit d’avoir reçu quelques stars et grands de la planète).
- Le « camp des plaines » offre des tarifs tout à fait raisonnables avec un forfait comprenant la chambre, la demie pension et deux « safaris game drive » : le tracking léopard en fin d’après midi et celui du matin, très éducatif qui explique le projet AfriCat, l’histoire du lieu, sa vocation. De quoi devenir incollable sur le guépard ( Cheeta ) animal solitaire.
Le matin du 17ème jour – 7 avril – le game drive du matin nous emmène visiter le centre de la fondation AfriCat.
Cette visite pédagogique, a pour but d’expliquer l’action de la fondation, celle de ses créateurs, les actions de conservation et de soins des guépards blessés par les pièges, leur mode de vie. Nous y apprenons que les guépards sont originaires d’Etosha , qu’ils sont chassés par les lions et se répartissent en Namibie. Ils rentrent souvent en conflit avec les hommes qui les chassent aussi. Ils s’attaquent la plupart du temps à plus petit qu’eux sauf s’ils ont très faim. Ils régulent la population d’antilopes. Ils voient leur proie de loin et non de près.
Erindi réserve privée du centre : une fin de séjour en apothéose
Le 17ème jour – 7 avril – l’après midi – direction Erindi Private Game Reserve
Les deux réserves sont assez proches l’une de l’autre. A partir de la porte d’entrée de la réserve Erindi il faut rouler encore sur 40 kms de piste au milieu des animaux sauvages.
Erindi est une réserve protégée du centre de la Namibie qui signifie « le lieu d’eau ». Près de 71 000 hectares de nature protégée sont dédiés à la vie sauvage. Ici, on pratique l’écotourisme dans le respect de l’environnement et des communautés locales.
Le projet à l’origine, a consisté en un rachat de fermes avec enlèvement de toutes les barrières d’élevage. Il a été procédé à une réintroduction de nombreuses espèces disparues du fait de l’action humaine. La concentration en rhinocéros blancs et noirs est la troisième de Namibie. Le Lycaon (chien sauvage africain) dont la population a considérablement disparu en Afrique s’y porte bien. Une vingtaine de lions environ se répartit sur le territoire.
©Naude Heunis et Erindi with all the permissions
Deux points d’eau se trouvent dans l’enceinte du Old Traders Lodge. De la terrasse d’observation qui se trouve devant le restaurant, vous pourrez assister à des spectacles animaliers incroyables dignes du « Roi Lion »
Nous passons deux nuits dans la réserve et ce sera le bouquet final de notre voyage. Les « game drive » ont lieu le matin et l’après midi. Celui du matin est ponctué par une tasse de thé et celui de l’après midi le « sundowner » par un apéritif au coucher du soleil.
La vidéo ci-dessous retrace nos deux jours à Erindi Private Game Reserve (9 minutes).
-
Safaris en Namibie : un séjour au plus près des animaux sauvages
Le temps de prendre possession de notre hébergement et de quelques explications, c’est le moment du game drive de la fin de l’après midi. Nous partons en convoi et la recherche commence. En anglais on dit « tracking » – attention c’est un faux ami. Cela signifie en fait « suivi« . Nous allons suivre en effet les animaux dans leur habitat et dans un respect total. Sur le domaine, vivent des Sans regroupés dans un village ancestral. Chaque sortie en safari est précédé par des chants et des danses.
Voici notre bestiaire en photos :
– les marabouts en provenance du Botsawana et d’autres oiseaux :
– Ici, un léopard est à l’affut. Devant lui un troupeau de Springboks dont il ferait bien son repas du soir.
– Ouah!! des lions !
Nous sommes bientôt en approche de celui que nous espérons. Les recommandations d’usage sont faites par notre guide : silence, pas de mouvement brusque. Chacun retient son souffle … devant nous : un couple de lion. Nous ne le savons pas, mais nous allons bientôt assister à une parade nuptiale qui se concluera comme il se doit. C’est la lionne qui donne le départ et indique au mâle qu’elle est en chaleur. L’accouplement ne dure que quelques secondes mais sera renouvelé plusieurs fois et ce, pendant six jours.
– Et puis ce sont maintenant les rhinocéros qui se dévoilent ainsi que toutes sortes d’antilopes. A gauche sur la photo, un Elan.
– Mais aussi un troupeau de gnous au galop et des zèbres curieux
Durant ces deux jours nous vivons une véritable immersion dans la nature sauvage de l’Afrique. Le matin et la fin de l’après midi sont consacrés à l’observation dans la savane et entre deux, nous admirons la vie qui se déroule dans le trou d’eau principal.
Le 19ème jour, nous quittons la réserve. Sur la piste de 40 kms qui nous mène à la sortie, toutes sortes d’animaux nous accompagnent. Nous gardons le souvenir ému de notre dernière girafe.
19ème jour – 9 avril – départ pour Windhoek – 178 kms – 2 heures 15
Retour à Windhoek après game drive du matin
En chemin, nous nous arrêtons pour faire nos achats au Woodcarvers Craft market au sud de la ville (plus intéressant et authentique que celui de la capitale Windhoek qui est envahi par la production chinoise.)
Nous arrivons à Windhoek dans l’après midi. Après avoir déposé les valises à l’hôtel nous partons visiter la ville et prendre une boisson et un « apple pie » au Pantry sur l’avenue principale.
Le monument important de la ville est l’Église luthérienne « Christuskirche » située sur un promontoire. Son clocher en grès mesure 42 mètres. La plupart des matériaux viennent d’Allemagne et d’Europe. Sa visite est incontournable pour les touristes allemands.
Voilà, le voyage est terminé, nous reprenons l’avion. La Namibie, se dévoile derrière mon hublot. Nous rentrons avec des étoiles dans la tête, conscients d’avoir vécu des rencontres inoubliables avec les occupants de ces terres arides.
crédits photos © des roulettes sous les pieds –
©Richard Zaayman et AfriCat with all the permissions for the Hyéna
©Naude Heunis et Erindi with all the permissions for the African Wild Dog
- Safaris game drive à Okonjima/AfriCat et Erindi Private Game Reserve: – AfriCat propose un forfait pour une nuit en 1/2 pension et deux safaris game drive. – Erindi propose un forfait pour deux nuits en pension complète avec 2 safaris game drive chaque jour. Vous aurez droit aussi au tea time dans l’après midi et à chaque game drive le thé le matin et l’apéritif au coucher du soleil. Nous avons confié ces réservations à Namvic Tours and Safaris.
- Conseils vestimentaires : Prévoyez des vêtements simples, pratiques et confortables. Pas besoin d’uniforme genre total look safari couleur kaki. Vous verrez des touristes habillés comme cela, chacun fait comme il veut mais il n’y a aucune raison d’être déguisé de la sorte. Il vous faut un short ou un pantalon pour monter facilement dans le véhicule équipé. Un chapeau, une écharpe et des lunettes de soleil. Pendant le safari qui part à l’aube, selon la période, il peut faire très froid, il vous faudra donc prévoir un pull ou un blouson (même si les couvertures sont fournies) . L’eau est prévue mais si vous voulez être autonome prenez votre gourde et surtout, ayez toujours sur vous votre baume à lèvres.
En savoir plus sur Des roulettes sous les pieds
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Ton article vient de m’achever ! La Namibie, c’est notre destination de rêve pour nos 10 ans de mariage… Encore un peu à attendre mais ce n’est certainement pas ton article qui va m’aider à patienter haha ! Merciii mille fois pour ce beau partage !
Merci beaucoup. J’espère que ton anniversaire n’est pas trop loin 😉
Encore un peu si 🙂 Mais nous avons prévu d’aller en Afrique du Sud pour patienter !
Tres bon choix 👏👏
Ouah l’un de mes rêves, voir les animaux sauvages si près, dans leur milieu naturel, du moins pas dans un zoo derrière des barreaux.
Ma marraine fait justement un safari cet été. Hâte de voir ses photos !
quel réconfort de voir des lieux ou l ‘on protège les animaux sauvages ainsi … quelle tristesse ce massacre -genocide du début du 20 X siecle : les animaux ne sont pas des prédateurs, les humains :OUI , je connaissais vaguement cette histoire
si peu connue chez nous … quel beau voyage vraiment ! territoire exceptionnel!
merci
Merci beaucoup de ton commentaire Anna . A bientôt.
Je crois qu’observer les animaux dans leur milieu d’origine, à l’état brut est l’une des plus grandes expériences qui m’ait donné à vivre! Ton récit me rappelle combien j’avais aimé l’Afrique du Sud et le parc Kruger. La Namibie n’est pas en reste, et j’ai suivi tes aventures avec plaisir et avec l’envie de filer là bas pour marcher sur tes pas!
quelle est cette superbe musique qui accompagne votre magnifique video « 2jours a Erindi » ?